Le PS hongrois a menti, silence dans les rangs !
Comme vous le savez sans doute des manifestations qui prennent chaque jour plus d'ampleur ont lieu en Hongrie. La population a pu prendre connaissance par une fuite des propos ahurissants tenus par son premier ministre socialiste.
La presse ( libération, le nouvel obs en ligne) rapporte que Ségoléne Royal aurait eu l'audace de réclamer la démission du premier ministre socialiste Hongrois.
Scandale à gauche et au PS
Pierre Moscovici, a dû "rectifier le tir". "Tout en dénonçant 'le cynisme incroyable' que révèle la gaffe du Premier ministre hongrois, il a invité ses camarades à 'mesurer' leurs réactions et 'les conséquences' d'une éventuelle démission, rappelant le caractère 'ultranationaliste' des manifestations en cours. Pierre Moscovici était le ministre des affaires européenne d'un premier ministre dont le slogan était:"Jospin, c'est clair".
Ce samedi 20 000 personnes ont défilé a Budapest. Sur des images qui montraient des manifestants agitant le drapeau de la Paix, nous avons pu entendre sur une télévision nationale le commentateur parlant de manifestants ultra nationalistes. Tandis que le nouvel observateur publiait des photos des seuls leaders d'extréme droite pour accréditer cette idée de manipulations politiques tandis que le peuple lui resterait indifférent, blasé qu'il serait.
Il est vrai que les paroles (rapportées par le nouvel obs en ligne du 19/09/2006) du Premier ministre hongrois Ferenc Gyurcsany, qui font scandale en Hongrie et dans lesquels il explique avoir "menti" pour remporter les élections législatives d'avril dernier sont d'un cynisme rare.
Ces paroles ont été prononcées au mois de mai devant le groupe parlementaire socialiste réuni au bord du lac Balaton (ouest de la Hongrie).
"Nous avons tout fait pour garder secret en fin de campagne électorale ce dont le pays avait vraiment besoin, ce que nous comptions faire après la victoire. Nous le savions tous, après la victoire, il fallait se mettre au travail, car nous n'avons jamais connu de problèmes de cette envergure (...)
Nous avons merdé, pas un peu, beaucoup. Personne en Europe n'a fait de pareilles conneries, sauf nous (en laissant filer les déficits publics) (...) Il est évident que nous avons menti tout au long des 18 derniers mois. Il est clair que ce que nous disions n'était pas vrai.
Nous n'avons rien fait depuis quatre ans, rien. Vous ne pouvez pas me citer une seule mesure gouvernementale dont nous pourrions être fiers, à part le fait que nous nous sommes sortis de la merde à la fin (en remportant les élections). (...)
A court terme, nous n'avons plus le choix. (Le ministre des Finances) Janos Veres a raison. Nous pouvons encore faire semblant un petit peu mais plus longtemps. Le moment de vérité est arrivé. L'aide divine, les flux financiers internationaux, les centaines d'astuces comptables, dont vous n'avez pas à connaître l'existence, nous ont tous aidés pour survivre. Mais c'est terminé. On ne peut pas aller plus loin.
On doit avouer dès le premier jour ce qu'on doit faire pour réduire le déficit (des comptes publics) dès cette année, et mettre en oeuvre les modifications fiscales dès le mois de septembre. (...)
C'est fantastique de diriger un pays. Pendant les 18 derniers mois j'en étais capable parce que j'avais une ambition: convaincre la gauche qu'elle pouvait gagner (les élections), qu'elle n'avait pas à courber la tête dans ce putain de pays, qu'elle n'avait pas à faire dans sa culotte devant (le chef de l'opposition de droite) Viktor Orban (...)"
Que se soit pain béni pour tous les partis d'opposition y compris nationaliste c'est évident. Mais que nos socialistes et autres bonnes âmes de gauche puissent en conclure qu'il convient donc de fermer sa gueule et de laisser passer l'orage, et puissent à cette occasion souligner avec déléctation l'immaturité politique de Ségoléne Royal, démontre s'il en était besoin combien nous avons besoin d'elle comme rénovatrice de pratiques qui effectivement finiront par exaspérer le Peuple.