De l'imagination de la créativité que diable !
Jean Claude Guillebeau dans le Sud-Ouest dimanche daté du 4/12/05 constatait que le débat d'idées se durcissait au niveau des mots et de l'invective car justement les acteurs politiques n'avaient guére d'idées nouvelles à soumettre. Dés lors on ne defend plus qu'un REZO, un appareil, une coterie en perspective du pouvoir à conquerir.
Je résume fortement et trahit sans doute l'auteur mais c'est ce que j'en ai retenu.
Si on parcoure les sites des partis politiques, on se rend compte effectivement que les gros mots de la Politique sont de retour mais que les solutions sont rarement au rendez vous. Quand des propositions existent, elles se traduisent par des réglementations nouvelles qui bien souvent créent plus de problémes qu'elles n'apportent de solutions à ceux qu'elles prétendaient résoudre. Chaque réglementation ne devrait-elle pas s'accompagner d'une commission de suivie ?
Prenons un exemple. Les libéraux proclament la richesse du marché, la supériorité de l'initiative individuelle. Concrétement celà consiste à favoriser les entreprises cotées en bourse dont ils peuvent détenir et négocier les actions.
On sait que la plupart des projets individuels n'aboutissent pas faute de financement. Alors nos politiques montent des missions qui distribuent des miettes de subvention au bout d'un parcours de combattant long et couteux. Au point qu'une étude a montré que plus de 80 % des créateurs ne cherchaient même plus à monter un dossier d'aide.
Le gouvernement vient de faire un cadeau d'environ 20% aux détenteurs d'action les conservant plus de 8 ans. Ceci sans autre contrepartie. Ne pouvait-on pas exiger d'eux de détenir dans leur portefeuille au moins 20% d'actions non côtés de sociétés nouvelles issues de projets validés par ces mêmes commissions mises en place et qui n'ont pour l'heure pas grand chose à proposer.
l'investissement d'une partie de l'épargne dans l'epargne solidaire aurait pu être évoqué
Ne pourrait -t-on pas aussi ouvrir la composition de ces commissions. Trop souvent le coté conservateur, traditionnaliste des personnes qui les composent écartent des idées, dans les secteurs par exemple artistiques qui ne répondent pas aux standards en vigueur dans les écoles de gestion.
Si les politiques pouvaient décider enfin de laisser la société dite civile exprimer toute sa créativité.
Imaginez des troupes de comédien affrétant des trains artistiques par exemple...pour conduire les travailleurs en musique au boulot.. Ce n'est pas une idée nouvelle, je vous le concéde. Périodiquement la SNCF organise des animations et les artistes envoient passivement leur pressbook au service concerné dans l'espoir de decrocher un contrat.
On voit sur les blogs 10000 idées en gestation qui s'arréteront là, tout simplement parce que leurs auteurs n'ont pas une vision facilitée des moyens nécéssaires pour les mettre en oeuvre.