Tempête bannanière
le service public devrait constitué la norme, la norme est de service public.
Le gouvernement de Nicolas Sarkosy aura démontré une chose et une seule dans sa gestion de la crise autour de la tempête: Sa maitrise de la communication. Il ne peut d'ailleurs en aller autrement quand on s'est assuré du contrôle des médias et que l'on vient de distribuer 600 millions d'euros à la presse dans le temps ou se réalisait 140 millions de déremboursements des consultations médicales chez les médecins non référents.
En réalité des politiques bouffis d'orgueil ont illustrés encore une fois qu'un Etat presompteux gérait les catastophes comme le reste dans la désorganisation la plus totale. Il fallait vivre au coeur de l'événement pour s'en rendre compte. Relativisons toutefois, la tempête ce n'était pas Gaza, et c'est un événement de l'ordre naturel (quoique modifié par l'homme) des choses.
Suivant les communes, les maires avaient organisés ou pas une cellule de crise siégeant à l'Hôtel de ville. Pour la nôtre ce n'était pas le cas et le fonctionnaire communal chargé de la communication aura passé son dimanche en famille comme la plupart de ses collégues. Un élu en faction distribuait quant à lui de bonnes paroles de réconfort ou il était question de patienter jusqu'au lundi.
Il est vrai comme le narrait Mr Sanmarcelli depuis Lége sur Sud Radio, que celui-ci n'était pas en mesure d'entrer en contact avec la caserne des pompiers de la Pointe du Ferret toutes les communications étant interrompues: téléphone fixe et mobile, internet . la Poste n'offrant pas en outre de services de coursiers de surcroit un week-end. N'étaient donc opérationnels que ceux qui s'étaient organisés dés le vendredi anticipant les événements, distribuants les rôles.
Chaque administration locale demeurait dans l'obscurité au point que nous avons rencontré la femme d'un pompier ami de la caserne d'une commune voisine venue tenter de faire ses course car son mari et ses collégues croyaient savoir que nous disposions toujours de l'alimentation électrique.
Il n'en était rien. Bien plus, contrairement à 1999 la plupart des commerces y compris les stations services n'ont ouverts ni le samedi, ni le dimanche ( Ceux qui disposaient d'un groupe électrogène en furent réduits à siphoner ou tenter de siphoner les réservoirs de voitures !). Les commerçants qui ont ouverts leurs portes à titre de service public l'ont fait par pur sens civique et sur leurs seules initiatives.
Nulle autorité ne leur avait demandée. De nombreuses personnes agées qui font leurs courses au jour le jour parceque celà constitue leurs seules activitées sociales se sont trouvées sans aliments.
Mais la situation pouvait être différente d'une commune à l'autre. Ainsi dans certaines, les maires organisaient les secours de manière pertinente y compris le sauvetage des congélateurs Ce qui démontre l'abscence de plans de services publics d'enssemble, de check lists qui auraient commandés l'action de chacun.
Les Pompiers avaient pour ordre de demeurer en Caserne jusqu'à la levée de l'etat d'alerte sauf urgence médicale grave. N'étant pas joignables en outre, les habitants eux ont pris des risques pour se rendre jusqu'à la caserne ou ils se faisaient éconduire.
Car notre pays, il en accuse l'Europe assez rapidement, a renoncé au fil des années à la notion même de service public. Pour les socialistes, le service public s'entend comme une entreprise publique. Nul n'a remarqué une intervention quelconque dans la gestion de crise du dernier encore en place: la Poste.
Pour nos libéraux, le service public est un enssemble de contraintes, d'astreintes qui entravent au fond la liberté du commerce.
Ainsi, comment un propriétaire de supérettes et de supermarchés dont les investissements se comptent en millions d'euros peut-il ne pas disposer de groupes électrogènes alimentés éventuellement avec les bonbonnes de gaz dont il fait commerce ? Un équipement capable d'alimenter les chambres froides, les caisses et l'éclairage de secours ne vaut qu'une dizaine de milliers d'euros. Dans au moins un de ses quatres établissements sur le canton. Ne pouvant lire les codes barres de ces articles, les lecteurs de cartes étant en carafe, ce commerçant comme ses confrères affirmaient ne pas être en mesure d'ouvrir les portes. ses clients attendront des jours meilleurs pour se procurer les articles de premier secours indispensables.
Les bus du ramassage scolaire sont restés bien sagement au parc quand ils auraient pu rassembler les anciens sans chauffage pour un repas au chaud à la salle des fêtes
C'était le black Out. Les lignes téléphoniques à terre, il eut été possible de recourir aux téléphones portables. Une heure tout au plus aprés la coupure d'électricité ces réseaux eux aussi tombaient en carafe. Trois opérateurs, dont les ententes frauduleuses ont fait l'objet de condamnations et qui se gavent sur le dos des consommateurs se sont vus exemptés de toutes obligations de services publics. Serait-il trop demander qu'une au moins des licences accordées eut comportée l'obligation de sécuriser le réseau par un système de générateurs ou d'accumulateurs alimentant les relais ?
Ainsi donc, ni les commerces de nécéssité, ni les pompes de carburants, ni les réseaux de communication, ni le "service public postal" n'ont en réalité à observer un cahier des charges de service public. Les services communaux s'organisent à la discrétion du Maire et puique la préfecture donnait pour première consigne ne ne pas exposer la vie du personnel, dans nombres de communes celui-çi est demeuré à la maison. Sauf les services techniques qui auront beaucoup tronçonner
A la suite des attentats de Bombay, Madame Alliot Marie avait organisé une simulation des secours version française pour avouer piteusement que des problèmes subsistaient. La mort d'un homme la semaine suivante faute d'avoir trouvé aux urgences le lit nécéssaire devait souligné que même en temps ordinaire le service public dans ce pays est un service minimum.
La rumeur courait au matin que des cammionettes blanches de déménageurs noctambules avaient parcourus le pays. L'anecdote refléte l'angoisse d'une population lorsqu'elle se sent abondonnée.
Pourtant, le service public devrait être la norme.
Le rétablissement des lignes EDF fut-il à ce point exemplaire ? Il a été plus rapide sur des zones assurément moins touchées. Mais les plans d'intervention sont ils réellement mis à jour en temps réel, sinon comment comprendre que dans certaine communes des quartiers désormais totalement alimentés en souterrain n'ont pas fait l'objet d'un rétablissement plus prompt ? L'investissement a t-il étè réalisé en pure perte ou l'opérateur ignore-t-il depuis son PC les caractéristiques du terrain ?
Comment accepter ce refus d'imposer des normes de compatibilité aux matériels de la vie quotidienne ? La norme est de service public, nos politiques l'ignorent totalement.
Ainsi, nos ordinateurs, téléphones, baladeurs radios sont-ils équippés chacun d'interfaces d'alimentations originales et propriétaires. La multitude de batteries rechargeables ne sert de rien. Ainsi, le poste de radio aux piles épuisées pourrait-il s'alimenter sur les batteries des ordinateurs portables, inutiles en abscence d'internet, si par exemple, l'interface USB constituait aussi une norme d'alimentation.
Mais même les cables côtés appareils sont propriétaires. Ainsi aurait-on pu capter la radio par l'intermédiaire d'un téléphone portable si une paire d'écouteurs devant servir d'antenne radio avait pu y être branché. Des quatres écouteurs qui trainaient dans la maison, aucun ne convenait "non, celui est pour le Samsung dont la batterie est morte et celui-ci est un Nokia qui ne fait que baladeur, aucun ne peut s'adapter au Siemens qui offre la FM et une batterie convenablement chargée mais a perdu ses ecouteurs !"
La radio pourtant, radios locales du service public et Sud Radio ont fait du bon boulot. Le temps d'un jeu de batteries !!
Pas de tv, pas de radio, pas de téléphone, pas de téléphone mobile, pas d'internet, pas de service postal et le service de communication municipal au repos laissant la place aux rumeurs les plus folles, assurément je veux bien croire comme le clament nos politiques hauts et forts que la France a tirée les leçons de la tempête de 1999 et que l'organisation fut cette fois ci exemplaire.
Les républiques bananières en effet se contentent de peu.
Encore une fois je céde à la critique quand la solidarité entre voisins, le charme de soirées à la bougie méritaient un article assurément plus aimable et une conclusion prenant quelques hauteurs philosophiques. Foutu râleur, Foutu français que moi-même !.
photo bannane flickr CC by Jason.Kaechler
Le gouvernement de Nicolas Sarkosy aura démontré une chose et une seule dans sa gestion de la crise autour de la tempête: Sa maitrise de la communication. Il ne peut d'ailleurs en aller autrement quand on s'est assuré du contrôle des médias et que l'on vient de distribuer 600 millions d'euros à la presse dans le temps ou se réalisait 140 millions de déremboursements des consultations médicales chez les médecins non référents.
En réalité des politiques bouffis d'orgueil ont illustrés encore une fois qu'un Etat presompteux gérait les catastophes comme le reste dans la désorganisation la plus totale. Il fallait vivre au coeur de l'événement pour s'en rendre compte. Relativisons toutefois, la tempête ce n'était pas Gaza, et c'est un événement de l'ordre naturel (quoique modifié par l'homme) des choses.
Suivant les communes, les maires avaient organisés ou pas une cellule de crise siégeant à l'Hôtel de ville. Pour la nôtre ce n'était pas le cas et le fonctionnaire communal chargé de la communication aura passé son dimanche en famille comme la plupart de ses collégues. Un élu en faction distribuait quant à lui de bonnes paroles de réconfort ou il était question de patienter jusqu'au lundi.
Il est vrai comme le narrait Mr Sanmarcelli depuis Lége sur Sud Radio, que celui-ci n'était pas en mesure d'entrer en contact avec la caserne des pompiers de la Pointe du Ferret toutes les communications étant interrompues: téléphone fixe et mobile, internet . la Poste n'offrant pas en outre de services de coursiers de surcroit un week-end. N'étaient donc opérationnels que ceux qui s'étaient organisés dés le vendredi anticipant les événements, distribuants les rôles.
Chaque administration locale demeurait dans l'obscurité au point que nous avons rencontré la femme d'un pompier ami de la caserne d'une commune voisine venue tenter de faire ses course car son mari et ses collégues croyaient savoir que nous disposions toujours de l'alimentation électrique.
Il n'en était rien. Bien plus, contrairement à 1999 la plupart des commerces y compris les stations services n'ont ouverts ni le samedi, ni le dimanche ( Ceux qui disposaient d'un groupe électrogène en furent réduits à siphoner ou tenter de siphoner les réservoirs de voitures !). Les commerçants qui ont ouverts leurs portes à titre de service public l'ont fait par pur sens civique et sur leurs seules initiatives.
Nulle autorité ne leur avait demandée. De nombreuses personnes agées qui font leurs courses au jour le jour parceque celà constitue leurs seules activitées sociales se sont trouvées sans aliments.
Mais la situation pouvait être différente d'une commune à l'autre. Ainsi dans certaines, les maires organisaient les secours de manière pertinente y compris le sauvetage des congélateurs Ce qui démontre l'abscence de plans de services publics d'enssemble, de check lists qui auraient commandés l'action de chacun.
Les Pompiers avaient pour ordre de demeurer en Caserne jusqu'à la levée de l'etat d'alerte sauf urgence médicale grave. N'étant pas joignables en outre, les habitants eux ont pris des risques pour se rendre jusqu'à la caserne ou ils se faisaient éconduire.
Car notre pays, il en accuse l'Europe assez rapidement, a renoncé au fil des années à la notion même de service public. Pour les socialistes, le service public s'entend comme une entreprise publique. Nul n'a remarqué une intervention quelconque dans la gestion de crise du dernier encore en place: la Poste.
Pour nos libéraux, le service public est un enssemble de contraintes, d'astreintes qui entravent au fond la liberté du commerce.
Ainsi, comment un propriétaire de supérettes et de supermarchés dont les investissements se comptent en millions d'euros peut-il ne pas disposer de groupes électrogènes alimentés éventuellement avec les bonbonnes de gaz dont il fait commerce ? Un équipement capable d'alimenter les chambres froides, les caisses et l'éclairage de secours ne vaut qu'une dizaine de milliers d'euros. Dans au moins un de ses quatres établissements sur le canton. Ne pouvant lire les codes barres de ces articles, les lecteurs de cartes étant en carafe, ce commerçant comme ses confrères affirmaient ne pas être en mesure d'ouvrir les portes. ses clients attendront des jours meilleurs pour se procurer les articles de premier secours indispensables.
Les bus du ramassage scolaire sont restés bien sagement au parc quand ils auraient pu rassembler les anciens sans chauffage pour un repas au chaud à la salle des fêtes
C'était le black Out. Les lignes téléphoniques à terre, il eut été possible de recourir aux téléphones portables. Une heure tout au plus aprés la coupure d'électricité ces réseaux eux aussi tombaient en carafe. Trois opérateurs, dont les ententes frauduleuses ont fait l'objet de condamnations et qui se gavent sur le dos des consommateurs se sont vus exemptés de toutes obligations de services publics. Serait-il trop demander qu'une au moins des licences accordées eut comportée l'obligation de sécuriser le réseau par un système de générateurs ou d'accumulateurs alimentant les relais ?
Ainsi donc, ni les commerces de nécéssité, ni les pompes de carburants, ni les réseaux de communication, ni le "service public postal" n'ont en réalité à observer un cahier des charges de service public. Les services communaux s'organisent à la discrétion du Maire et puique la préfecture donnait pour première consigne ne ne pas exposer la vie du personnel, dans nombres de communes celui-çi est demeuré à la maison. Sauf les services techniques qui auront beaucoup tronçonner
A la suite des attentats de Bombay, Madame Alliot Marie avait organisé une simulation des secours version française pour avouer piteusement que des problèmes subsistaient. La mort d'un homme la semaine suivante faute d'avoir trouvé aux urgences le lit nécéssaire devait souligné que même en temps ordinaire le service public dans ce pays est un service minimum.
La rumeur courait au matin que des cammionettes blanches de déménageurs noctambules avaient parcourus le pays. L'anecdote refléte l'angoisse d'une population lorsqu'elle se sent abondonnée.
Pourtant, le service public devrait être la norme.
Le rétablissement des lignes EDF fut-il à ce point exemplaire ? Il a été plus rapide sur des zones assurément moins touchées. Mais les plans d'intervention sont ils réellement mis à jour en temps réel, sinon comment comprendre que dans certaine communes des quartiers désormais totalement alimentés en souterrain n'ont pas fait l'objet d'un rétablissement plus prompt ? L'investissement a t-il étè réalisé en pure perte ou l'opérateur ignore-t-il depuis son PC les caractéristiques du terrain ?
Comment accepter ce refus d'imposer des normes de compatibilité aux matériels de la vie quotidienne ? La norme est de service public, nos politiques l'ignorent totalement.
Ainsi, nos ordinateurs, téléphones, baladeurs radios sont-ils équippés chacun d'interfaces d'alimentations originales et propriétaires. La multitude de batteries rechargeables ne sert de rien. Ainsi, le poste de radio aux piles épuisées pourrait-il s'alimenter sur les batteries des ordinateurs portables, inutiles en abscence d'internet, si par exemple, l'interface USB constituait aussi une norme d'alimentation.
Mais même les cables côtés appareils sont propriétaires. Ainsi aurait-on pu capter la radio par l'intermédiaire d'un téléphone portable si une paire d'écouteurs devant servir d'antenne radio avait pu y être branché. Des quatres écouteurs qui trainaient dans la maison, aucun ne convenait "non, celui est pour le Samsung dont la batterie est morte et celui-ci est un Nokia qui ne fait que baladeur, aucun ne peut s'adapter au Siemens qui offre la FM et une batterie convenablement chargée mais a perdu ses ecouteurs !"
La radio pourtant, radios locales du service public et Sud Radio ont fait du bon boulot. Le temps d'un jeu de batteries !!
Pas de tv, pas de radio, pas de téléphone, pas de téléphone mobile, pas d'internet, pas de service postal et le service de communication municipal au repos laissant la place aux rumeurs les plus folles, assurément je veux bien croire comme le clament nos politiques hauts et forts que la France a tirée les leçons de la tempête de 1999 et que l'organisation fut cette fois ci exemplaire.
Les républiques bananières en effet se contentent de peu.
Encore une fois je céde à la critique quand la solidarité entre voisins, le charme de soirées à la bougie méritaient un article assurément plus aimable et une conclusion prenant quelques hauteurs philosophiques. Foutu râleur, Foutu français que moi-même !.
photo bannane flickr CC by Jason.Kaechler