Fafa président !

Publié le par bornéo

Fafa, l'homme qui ne sera jamais Président.
Ceux qui ici supportent mal l'attitude du Scapin, ont tendance à prophétiser à titre de punition qu'il ne sera jamais président. Effectivement, j'ai cru moi aussi que Super Renégociateur ne jouait cette carte que comme un va-tout pour sauver son statut de Super candidat.
Il ne faut jamais sous-estimer le joueur adverse. Lolo est un garçon d'une grande intelligence, dénué de scrupules à peu prés comme toutes les bêtes politiques qui peuplent l'aréne. Attentif aux sondages, comme seul Giscard l'était en son temps, il est le premier à savoir que les français ne lui confierons jamais les clefs du Palais qu'il convoite. Dans les meilleures conditions possible, son score ne dépasserait pas les 45%, et il serait actuellement le seul dont la présence au deuxiéme tour offrirait une réelle perspective à LE PEN. Seul Alain Juppé parmi les présidentiables peut lui disputer le titre du "Mal aimé".
Consultez les archives des instituts de sondage en ligne, c'est édifiant. La défiance à son égard est récurrente.
Dés lors sa stratégie ne peut être que celle d'être le premier ministre incontournable d'un candidat de gauche élu président. Ce n'est pas à l'intérieur du PS qu'il peut le trouver, lui qui a fait un enfant dans le dos
par le passé à chacun des leaders des autres courants.
Ce candidat capable au premier tour de rassembler toute la Gauche romantique, se situant en dehors des partis, ni PC, ni LCR, ni PS, existe: c'est notre LULLA national, j'ai nomme José Bové. Sa candidature ruine au passage celle d'Arlette avec qui il ne sert à rien de négocier.
Le Ps officiel pourra bien lancer la candidature d'un Jacques Lang dans les jambes, elle fera Pschitt comme celle de Gaston Defferre naguére. Dans une vaste dynamique d'unité de la gauche qui verrait les ralliements en provenance du PS se multiplier, dont celle du Scapin la partie est perdu d'avance pour le candidat social-libéral.
José Bové élu, c'est absolument jouable dés lors que le candidat en face est aussi marqué à droite qu'il l'est à gauche. Le Pen ou Sarko, la bipolarisation peut lui sourire.
D'autant plus si pour rassurer le centre, il promet à un Laurent Fabuis, figure flou et modéré le poste de premier ministre. Voilà ou nous en sommes selon moi. Et pourquoi notre gauche extréme est si farouchement mobilisé pour le NON.
Dans ces conditions la Constitution, l'Europe hein! Basta

Qui sera renégocié, telle est la question !

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