L'avant-dernier billet ou il convient de saluer le public et la trés pugnace Zapaterra qui aura tout tenté pour nous éviter de connaître le Chavisme de droite du candidat Sarkosy.

Ce blog a commencé par une colére contre la gauche du NON à la Constitution européenne, porteur de l'échec qui s'annonce par la banalisation du discours xénophobe. Cette vrai gauche d'appellation et d'origine contrôlée dont les militants sur les blogs appellent à l'abstention comme un vulgaire Onfray et qui déjà se réjouit d'avoir à affronter dans la lutte, dans la rue les forces de la réaction. Nous les entendrons avant peu hurler en choeur "Liberez nos camarades".

Eux croient aux affrontements, à la nécéssité des barricades, au feu salvateur pour bâtir la cité idéale.

Certes pas moi. Je pense la politique, comme un projet collectif, basé sur une éthique, fondé sur la croyance, sans doute illusoire, que la satisfaction de l'individu ne peut-être que plus grande au sein d'un groupe en harmonie.

Cette vision morale, cette vision citoyenne, les idéologues de la droite, un askolovitch notamment auront affirmé sa désehuétude, face aux lois naturelles de l'économie.

Ce blog a commencé par une colére contre la gauche, disais-je, il est donc juste d'y mettre un terme, sur une colére contre la droite française et son candidat.

Il aura élaboré son programme et sa stratégie en suivant un Business plan efficace celui élaboré par les néos-conservateurs d'Amérique. Bush, Aznar, Berlusconi, les fréres horribles de Pologne avaient prouvés son efficacité.

 Nous ne croyions pas cependant que la France pu être un pays comme les autres.
 
La France, un pays, comme les autres, dépouillé de ses particularismes , de ses solidarités taxées de ringardisme, c'est pourtant trés exactement ce qu'à promis le candidat comme ligne directrice de son mandat.

Négligeant le citoyen, artefact idéologique, il a choisit de ne s'adresser exclusivement qu'au consommateur. D'abord, à la maniére ancienne du parti communiste dont les discours ne manquaient jamais d'évoquer la litanie des métiers représentés à la CGT. Il aura donc entendus les fachos, et ceux-ci l'auront si bien compris qu'ils l'auront plébiscités, il aura entendu les rentiers, il aura entendu les porteurs d'uniformes, il aura entendu les croyants, tous les croyants, les artisans, les bouchers, les couvreurs, les maçons, les travailleurs, ceux de la nuit, ceux du jour. A chacun, il aura promis tout et son contraire.
 
 La victoire de Nicolas Sarkosy est la victoire du consumérisme. Le consommateur et le vendeur ont rarement une vision morale. Chacun ne cherche que sa satisfaction optimum. Et si l'objet et les conditions du négoce peuvent même rendre envieux le concurrent ou le voisin, ce n'en est que mieux.
 
 L'acheteur de 4*4 ne souhaite pas être importuné par l'évocation du changement climatique, pas plus que le porteur d'articles de sport ne revendique un discours sur le travail des enfants.
  L'électeur consommateur, suivant les stratéges du Medef, ne doit jamais pouvoir s'organiser, la liberté syndicale, la dispersion syndicale, l'atomisation syndicale lui est donc garantie tandis que les Lobbys eux, alliance des producteurs de l'offre verront les portes du pouvoir s'ouvrir à eux sans contrepartie.
  L'électeur consommateur se réjouit du choix qu'offre les rayons, s'épanouit pour chaque privilége que le vendeur lui accorde, de la caisse rapide du porteur de la carte de crédit maison à l'offre promotionelle personnalisée.
  Il remplit avec soin les bulletins de participation aux jeux et concours, appose son nom spontanément au bas des listes, qui permettront de mieux cibler les offres commerciales qui lui seront proposées, bien plus facilement qu'il ne signe la pétition de soutien aux caissiéres licenciées.
  Le consommateur se sent UNIQUE, sa liberté est La Liberté.
    Le consommateur n'a pas de passé, il a une poubelle, pas d'avenir, il a du crédit, seul lui importe la satisfaction au présent.
   
    Le roi des camelots était donc prédestiné au poste de président d'une République consumériste, que Mai 68 qu'il faut Liquider avait jadis contesté, il y apporte une note toute personnelle, le Chavisme de droite qu'est le sarkosisme n'est que l'expression d'un bonimenteur qui s'émerveille lui-même de son efficacité a disperser les montres par lots à prix d'usine auprés d'une foule de badauds crédules.
   
    Les bonimenteurs entretiennent dans la foule des complices chargés d'éloigner le particulier suspicieux.
   
    Eloignons nous de nous même de ce spectacle attristant.
   
    Je n'en aurais pas fini avant un hommage appuyé à notre Zapaterra. Elle aura compris combien la gauche avait épuisé son crédit, chaque apparition d'éléphants la faisant plonger dans les sondages, et elle aura tenté de démontrer qu'une rénovation était possible. Pour la victoire, il eut fallu cependant qu'elle se produisit au préalable.
   
    Je n'en aurai pas fini avant de vous faire un dernier petit cadeau, amis lecteurs, le plus souvent inconnus. Entendu sur Radio bleu, seule onde traversant la forêt, la confidence d'un journaliste se vantant d'avoir déjeuné, quel honneur, avec tous les présidents et candidats, et parmi eux le petit Nicolas présente voyez vous une particularité: il ne supporte pas le pamplemousse! C'est peut-être l'explication la plus rationnelle de mon opposition radicale, c'est en effet mon jus de fruit favori.
   
    Le Jus de pamplemousse provoque chez lui une allergie, des rougeurs, des gonflements au point que jamais un de ces fruits, une carafe de ce jus ne doivent être présent sur un buffet en sa présence.
   
    Si vous faites parti demain des malheureux condamnés à subir ses confidences, ou a devoir lui serrer la pince pour raisons protocolaires, vous connaissez l'arme de votre vengeance : le pamplemousse existe en extrait, essence et parfum!