Rien n'est joué pour Ségoléne Royal
Le débat pour le choix du candidat socialiste à l'élection présidentielle s'envenime et tout à la fois s'appauvrit.
En premier lieu, car il s'agit plus de la défense de l'existence de courants, que de divergences programmatiques. Quand on entend, tel Jospiniste déclarer que Ségoléne n'est qu'un phénoméne médiatique, une bulle sans fond et que dans la phrase suivante, il justifie son choix par le fait que selon lui, seul Jospin peut faire gagner la gauche. Il s'agit là d'un argument totalement opportuniste !
Cet argument opportuniste est d'ailleurs pour l'heure le seul que les nouveaux ralliés à la candidate utilisent. Or, on n'avait cru entendre parler de rénovation et c'est bien ce qu'attendent les français.
C'est qu' à peine le débat est-il lancé qu'il s'agit d'y mettre fin de peur de désunir les socialistes. Nous en restons donc à un niveau proche du zero ou seul compte la personnalité des candidats.
Et c'est vrai que sur ce plan là, Ségoléne a gagnée. Car tous les autres sont éliminés sur ce critére.
Fabius en premier lieu. Son positionnement n'apparait pas crédible et sa désignation ne ferait que renforcer l'impact de la candidature de Besancenot, derriére lequel il finirait sans doute.
Strauss-Kahn est apprécié des militants, sa personnalité de bobo dilletante en fait un looser certain. Reconnu comme membre "blairiste" du parti, ses efforts de glissement plus a gauche l'ont installé dans une candidature à logique flou, comme Fabius, on ne sait plus le situer.
De plus, le fait d'avoir longtemps à l'avance structurer son courant le pénalise quand à la pêche aux ralliements.
Jospin veut se présenter comme le seul rassembleur de la gauche et le seul disposant d'une stature de présidentiable. L'expérience qu'il revendique est pourtant son principal handicap, les français veulent en finir, en votant Le Pen, en refusant de voter la Constitution européenne, ils ont marqué leur volonté radicale de changement. Ce qu'à compris Sarkosy en se prévalant de la rupture.
Reste donc Madame Royal et Monsieur Hollande. Or, monsieur Hollande ne disposait pas d'un courant en propre, il était jusqu'à présent le délégué de Jospin à la direction du parti. Sa candidature assurément, négociée avec les courants constitués, ne lui permettrait pas de batir une force autonome dévouée à sa personne. En quelque sorte, il reprendrait sa tunique de majordome
Bien au contraire, dés lors que sa compagne peut batir autour de sa propre candidature une majorité de rassemblement, il en deviendrait naturellement l'un des premiers animateurs des lors qu'il aurait déclarer son soutien.
Du seul point de vue opportuniste, la candidature de Ségoléne Royal est bien la meilleure. Et c'est pourquoi, elle ne se hâte pas à présenter un programme.
Mais, il faudra bien un jour y songer !
En premier lieu, car il s'agit plus de la défense de l'existence de courants, que de divergences programmatiques. Quand on entend, tel Jospiniste déclarer que Ségoléne n'est qu'un phénoméne médiatique, une bulle sans fond et que dans la phrase suivante, il justifie son choix par le fait que selon lui, seul Jospin peut faire gagner la gauche. Il s'agit là d'un argument totalement opportuniste !
Cet argument opportuniste est d'ailleurs pour l'heure le seul que les nouveaux ralliés à la candidate utilisent. Or, on n'avait cru entendre parler de rénovation et c'est bien ce qu'attendent les français.
C'est qu' à peine le débat est-il lancé qu'il s'agit d'y mettre fin de peur de désunir les socialistes. Nous en restons donc à un niveau proche du zero ou seul compte la personnalité des candidats.
Et c'est vrai que sur ce plan là, Ségoléne a gagnée. Car tous les autres sont éliminés sur ce critére.
Fabius en premier lieu. Son positionnement n'apparait pas crédible et sa désignation ne ferait que renforcer l'impact de la candidature de Besancenot, derriére lequel il finirait sans doute.
Strauss-Kahn est apprécié des militants, sa personnalité de bobo dilletante en fait un looser certain. Reconnu comme membre "blairiste" du parti, ses efforts de glissement plus a gauche l'ont installé dans une candidature à logique flou, comme Fabius, on ne sait plus le situer.
De plus, le fait d'avoir longtemps à l'avance structurer son courant le pénalise quand à la pêche aux ralliements.
Jospin veut se présenter comme le seul rassembleur de la gauche et le seul disposant d'une stature de présidentiable. L'expérience qu'il revendique est pourtant son principal handicap, les français veulent en finir, en votant Le Pen, en refusant de voter la Constitution européenne, ils ont marqué leur volonté radicale de changement. Ce qu'à compris Sarkosy en se prévalant de la rupture.
Reste donc Madame Royal et Monsieur Hollande. Or, monsieur Hollande ne disposait pas d'un courant en propre, il était jusqu'à présent le délégué de Jospin à la direction du parti. Sa candidature assurément, négociée avec les courants constitués, ne lui permettrait pas de batir une force autonome dévouée à sa personne. En quelque sorte, il reprendrait sa tunique de majordome
Bien au contraire, dés lors que sa compagne peut batir autour de sa propre candidature une majorité de rassemblement, il en deviendrait naturellement l'un des premiers animateurs des lors qu'il aurait déclarer son soutien.
Du seul point de vue opportuniste, la candidature de Ségoléne Royal est bien la meilleure. Et c'est pourquoi, elle ne se hâte pas à présenter un programme.
Mais, il faudra bien un jour y songer !